Vous commencez votre première culture de cannabis, mais vous ne savez pas par où commencer ? La bonne nouvelle, c’est qu’avec une bonne organisation et installation, presque n’importe quel espace de culture peut donner d’excellents résultats.
Cultiver du cannabis est un processus gratifiant et stimulant. Lorsqu’on le fait correctement, les récompenses surpassent largement les efforts fournis. Dans le cas contraire, on aura l’impression d’avoir perdu du temps. De ce fait, optimiser votre culture est essentiel pour obtenir un résultat satisfaisant. Nul besoin d’un entrepôt pour une installation adéquate et obtenir d’énormes rendements sur seulement un mètre carré. Ce n’est pas l’espace qui compte, mais la façon dont on l’exploite.
Ce guide couvrira :
La plupart d’entre nous n’ont pas le luxe d’un énorme espace dans lequel cultiver nos variétés. De ce fait, nous devons faire avec ce qui est à disposition, ce qui peut souvent être assez petit en fait. Cela dit, avec une installation adéquate et un peu d’entretien et d’effort, il est possible d’obtenir de gros rendements dans des espaces limités.
Souvent, on utilise un éclairage HPS à haute puissance dans les cultures de cannabis. Ces lampes chaudes et très lumineuses sont excellentes lorsque l’espace le permet, mais le sont peu dans un espace restreint. Non seulement elles sont généralement trop larges pour être intégrées, mais elles deviennent aussi vite trop chaudes. Dans le meilleur des cas, on risque de brûler la culture, et dans le pire tout l’espace de culture.
Essayez plutôt d’utiliser un éclairage LED ou CFL. Ces lampes plus petites et moins chaudes sont bien plus versatiles et peuvent tenir dans toutes sortes d’espaces. Grâce à leurs miroirs intégrés, elles dirigent leur lumière de manière unidirectionnelle, ce qui rend l’utilisation de l’énergie beaucoup plus efficace. Elles sont particulièrement conseillées pour les espaces de culture inférieurs à un mètre carré.
Vous n’avez pas beaucoup d’espace au sol ? Alors c’est l’heure de faire grimper vos plants. La plupart des cultures en espace restreint auront bien plus de place verticale qu’horizontale, et il est crucial de mettre chaque centimètre de libre à bon usage. La plupart des tentes de cultures modernes facilitent la culture verticale et similairement, de nombreuses lampes sont longues et fines et ont un rayonnement à 360 degrés pour éclairer tout l’espace.
Si protéger votre porte-monnaie est un de vos critères, il est possible de construire votre propre espace de culture verticale. Assurez-vous simplement qu’il soit assez solide pour retenir vos plants matures. La dernière chose que l’on souhaite, c’est arriver à la floraison et voir toute la structure s’écrouler sur vos plants !
La méthode SOG (sea of green) est une victoire assurée. Non seulement cela permet d’accumuler une quantité importante de plants au même endroit restreint, mais cela maximise aussi la quantité de lumière reçue par chaque plant, et donc, elles produiront les meilleurs rendements possibles au mètre carré.
Pour le ScrOG, on cultive moins de plants, mais ils sont palissés de façon à maximiser leur rendement. En utilisant un écran à mailles fines et au fil de la croissance du plant vers celui-ci, on va tailler et tresser les pousses sur l’écran pour maximiser l’absorption lumineuse. Souvent, les feuilles inférieures seront taillées puisqu’elles ne recevront pas autant de lumière.
Les cultures hydroponiques et aéroponiques évitent les tracas des pots et des substrats. Puisque les racines baignent dans l’eau ou sont suspendues dans l’air en absorbant une brume riche en nutriments, vous gagnez beaucoup d’espace.
L’inconvénient est le fait que cela peut être assez coûteux à mettre en place et c’est un processus un peu plus technique qui nécessitera davantage d’implication de votre part pour mener à bien votre culture. Malgré tout, pour d’énormes rendements dans des espaces restreints, c’est une alternative formidable.
Cela peut sembler évident, mais choisir des conteneurs qui sont les plus adaptés à votre espace pourrait faire toute la différence. Si vous utilisez des pots ronds, l’espace entre chaque pot pourra être additionné et converti en un triste espace libre perdu.
Déterminez la taille minimale de pots dont vous aurez besoin et suivez cette voie, car des pots plus grands pourraient gaspiller de l’espace libre. Sinon, vous pouvez aussi déterminer l’espace libre au sol et choisir des pots qui tiennent collés pour tirer le meilleur parti de ce qui est libre.
Pot en Géotextile
Une autre solution assez simple, mais qui est sûrement l’une des plus importantes. En intérieur, certaines variétés peuvent atteindre les 150 cm de haut alors que d’autres dépassent rarement les 50 cm. Comme vous pouvez l’imaginer, si vous avez peu d’espace, faites vos recherches pour dégoter une variété compacte.
Si vous avez la bonne, n’allez pas croire qu’une petite taille est synonyme de petit rendement. Remerciez les sélectionneurs acharnés pour leur travail, car ils savent comment permettre à de petits plants de donner de belles et grosses récoltes.
Si vous ne faites pas attention, vos plants vont s’étendre alors qu’ils ne devraient pas. Bien qu’une poussée de croissance durant la floraison soit normale avec la plupart des variétés, il sera généralement recommandé de contrôler vos plants pour éviter trop de poussées de croissance. Si ce n’est pas fait correctement, cela pourrait ruiner votre culture. En se dirigeant en direction de ou au-delà de la source lumineuse, elles risquent de se brûler les feuilles supérieures et bloquer la lumière pour le reste du plant. Si vous récoltez ne serait-ce que quelques têtes, elles risquent fort d’être minces et molles.
Heureusement, il y a plusieurs astuces pour éviter cela. D’abord, assurez-vous que vos lampes sont tout le temps à bonne distance de vos plants. Si elles sont trop loin, vos plants vont s’étirer pour se rapprocher d’elles et vont devenir inutilement grands. Pareillement, même si on parle ici principalement des techniques pour faire tenir un maximum de plants dans un espace restreint, souvenez-vous que chaque plant a quand même besoin d’espace personnel. Si elles sont trop proches, elles risquent de se bloquer mutuellement l’accès à la lumière et vont de ce fait avoir un développement agressif pour une quantité inadéquate de lumière. Donnez-leur suffisamment d’espace !
Si ces étapes sont un échec, vous pouvez toujours étêter et tailler vos plants pour réguler leur taille. Néanmoins, évitez préférablement d’en arriver là si c’est possible.
Beaucoup de choses se passent dans les espaces de culture, et cela peut poser un certain nombre de problèmes en matière de sécurité. Le plus grand risque est celui du feu, mais la liste ne s’arrête pas là. Certains des produits chimiques peuvent être dangereux, les hauts niveaux de radiation peuvent être mauvais pour vos yeux et votre peau et les conditions idéales pour la culture sont généralement un endroit prolifique pour l’apparition de parasites, bactéries et moisissure. Souvenez-vous qu’aucune culture ne vaut le coup si celle-ci nuit à votre santé.
Si l’on considère qu’une grande quantité d’électricité circule dans un petit espace et génère une grande quantité de chaleur, et que cette pièce est susceptible de contenir beaucoup d’eau, les risques sont assez évidents. Cependant, en faisant preuve de prudence et d’attention, la probabilité d’un incendie peut être considérablement réduite.
Vous aurez probablement besoin d’une grande quantité d’énergie pour votre culture, mais ne la faites pas passer par une seule prise et un nombre toujours croissant d’adaptateurs et rallonges. Les sources d’alimentation et les câbles domestiques ne sont pas conçus pour conduire des niveaux d’énergie industriels, et peuvent facilement surchauffer s’ils sont utilisés pour cela. Investissez donc dans des adaptateurs appropriés avec des disjoncteurs intégrés, et ne les surchargez pas.
Cela vaut la peine de surélever tous les appareils électriques du sol, ainsi que le câblage. En les soulevant du sol, vous pouvez mieux les espacer et ne pas ajouter au reste de la chaleur qui émane dans l’espace. Cela signifie également qu’il y a moins de risques de renverser de l’eau sur cet équipement. Comme cela peut facilement créer un court-circuit et déclencher un incendie, il est impératif d’éviter que cela ne se produise.
Et en gardant le sol dégagé, vous réduisez le risque de trébucher et de vous blesser. Même si vous pensez que c’est improbable, imaginez que vous avez passé deux mois dans la tente et que vous trébuchez et écrasez vos plantes au moment où elles commencent à fleurir, entraînant dans votre chute toute la tente et l’électricité. Le risque n’en vaut pas la peine !
Lorsque la culture est en cours, l’équipement utilisé est soumis à de nombreuses contraintes. Même si vous investissez dans du matériel de culture de bonne qualité, les choses peuvent toujours tourner au vinaigre. Surtout si vous avez réparé certains éléments vous-même, ça vaut le coup de passer régulièrement en revue les équipements de votre culture et de vérifier qu’aucun n’est défectueux. Un fil fendu et un tuyau qui fuit sont une combinaison désastreuse.
Un disjoncteur différentiel ou de fuite à la terre (DDFT) peut vous sauver la vie et constitue donc un investissement rentable. Il a un seul objectif : il détecte les défauts de mise à la terre et coupe le circuit. En fait, si de l’eau pénètre dans votre circuit, un disjoncteur de fuite à la terre coupe le circuit, vous empêchant de recevoir un choc électrique potentiellement mortel.
Cela peut sembler évident, mais on ne le dira jamais assez : éloignez le plus possible les sources d’électricité et l’eau. En règle générale, gardez l’eau sous l’électricité.
Une chose à laquelle il faut faire attention : il y aura une forte humidité dans votre salle de culture à certains stades (c’est nécessaire), mais cela peut provoquer des gouttes lorsque la vapeur d’eau se condense sur le plafond. Cela peut être dangereux. En conséquence, maintenez le taux d’humidité vers la partie inférieure de la fourchette idéale si nécessaire, et essuyez le plafond si besoin est.
Ne laissez pas d’objets combustibles dans votre espace de culture. Seules les choses nécessaires doivent s’y trouver et rien de plus !
Ne laissez jamais traîner de déchets, et ne gardez pas non plus de poubelle à l’intérieur. Chaque fois que vous quittez votre espace de culture, emportez tout, sauf le strict nécessaire. Plus d’affaires signifie plus de chaleur, ce qui augmente la probabilité d’un incendie. De plus, lorsque vos plantes commencent à pousser, avoir un espace aussi rangé et épuré que possible vous facilitera grandement la vie.
De même, gardez vos lampes aussi loin que possible des objets. Dans un petit espace, cela va être un défi, c’est pourquoi il est conseillé d’opter pour un éclairage plus froid en premier lieu.
Pensez à une source d’électricité qui travaille déjà beaucoup, puis soumettez-la à une chaleur extérieure importante, et vous pouvez imaginer ce qui va se passer. Faites preuve de bon sens et, si nécessaire, déplacez les objets dans votre espace de culture pour maintenir un environnement sécurisé et frais.
Si un incendie se déclare, une porte coupe-feu vous sauvera (littéralement) la vie. Ces dispositifs font des merveilles et peuvent contenir un incendie dans une seule pièce pendant une durée impressionnante. En investissant dans l’une d’entre elles, vous vous donnez, ainsi qu’aux autres occupants du bâtiment, beaucoup de temps pour fuir. De plus, cela donne aux pompiers plus de temps pour arriver et éteindre le feu avant que tout le bâtiment ne soit détruit.
Quelle que soit votre situation, n’hésitez pas à appeler les pompiers si nécessaire. Se faire prendre à cultiver de l’herbe ne sera jamais aussi grave que de ne pas agir contre un incendie !
Cela peut sembler évident, mais c’est si simple et si efficace. Une alarme incendie détectera un feu alors qu’il est encore petit, et si vous avez un extincteur à portée de main (ça devrait être le cas !), cela pourrait vous donner le temps de l’éteindre et de sauver la situation. Dans le cas échéant, cela vous donne à vous et aux autres un avertissement suffisant pour quitter le bâtiment. Assurez-vous que vous pouvez entendre l’alarme de toutes les parties du bâtiment, même avec la porte fermée, sinon elle est inutile.
Un thermostat régulateur de température peut sembler être une solution simple pour contrôler la température de votre espace de culture. Malheureusement, en cas d’incendie, il peut aggraver les choses. Il se mettra en surrégime en essayant d’extraire l’air chaud de la pièce à mesure que la chaleur augmente. Le résultat ? Il rajoutera d’importantes quantités d’oxygène frais dans l’espace de culture, alimentant ainsi massivement le feu et aggravant la situation.
Avoir un plan est facile et essentiel. Tout d’abord, prévoyez un plan de sortie. Si un incendie se déclare dans votre espace de culture, quelles sont les zones du bâtiment qui en deviendront inaccessibles ? Si cela se produit, comment allez-vous sortir ? C’est l’information la plus essentielle. N’ayez jamais un espace de culture qui pourrait bloquer votre seule sortie !
Deuxièmement, ayez un extincteur à portée de main. Assurez-vous qu’il n’est pas périmé et qu’il est en bon état. Assurez-vous également que vous avez le bon type. Comme l’un des types d’incendies les plus probables sera électrique, un extincteur à CO₂ sera le plus utile. Gardez aussi une lampe torche à proximité. Avec un peu de chance, votre équipement fonctionnera correctement, et tout incendie coupera immédiatement l’électricité. Ainsi, l’espace sera très sombre et une lampe torche vous aidera à combattre correctement le feu.
Le feu n’est pas le seul risque dans un espace de culture. Les blessures corporelles sont également possibles. Les produits chimiques, les lumières puissantes et une pièce très fréquentée présentent tous leurs propres risques, et il est important de les reconnaître et d’en tenir compte.
Un sol bien sec est un sol heureux. En gardant le sol sec, vous évitez de glisser et de vous blesser vous et votre culture. Ce qui est moins évident, c’est qu’un sol humide dans une pièce chaude et fermée est un terrain propice à toutes sortes de choses comme les moisissures, les bactéries et les parasites qui prospèrent dans ces conditions. Si certains peuvent être simplement irritants, d’autres peuvent causer de graves problèmes de santé pour vous ou vos plantes.
Des niveaux élevés de lumière UVC, UVA et UVB peuvent causer des dommages à vos yeux. Ne sous-estimez pas ce risque. Alors que les rayons les plus nocifs du soleil sont filtrés par la haute atmosphère de la Terre, vous ne disposez pas d’une telle protection dans un espace de culture. Une simple paire de lunettes de soleil pour les cultures en intérieur peut vous éviter bien des soucis. Veillez à vous procurer une paire spécifiquement conçue pour les lampes de culture artificielles. Bien qu’il puisse être tentant de porter des lunettes de soleil ordinaires, celles-ci ne filtreront pas les rayons UVC et ne vous offriront donc pas une protection suffisante.
Les lunettes de protection, les gants et le masque sont essentiels. Comme vous travaillerez dans un espace très restreint avec toute une série de produits chimiques potentiellement toxiques, sans protection adéquate, vous risquez de les inhaler, en projeter dans les yeux ou sur la peau. De nombreux engrais pour plantes sont corrosifs avant d’être dilués, tout comme les régulateurs de pH. Ne vous laissez pas aller à la complaisance : une seule bouffée d’une substance nocive et fumer ne sera plus jamais un plaisir !
Au cas où quelque chose tournerait mal, gardez une solution saline (eau purifiée) et un bain oculaire à portée de main. Si vous recevez quelque chose dans les yeux, n’hésitez pas. Rincez-les immédiatement avec de la solution saline. Répétez l’opération plusieurs fois au cas où. Une fois que cette précaution immédiate a été prise, identifiez le produit chimique et suivez les instructions concernant l’assistance médicale.
Si un rinçage suffit pour la plupart des cas, certaines situations peuvent nécessiter une intervention médicale.
Vous pouvez aimer le cannabis et penser qu’il ne peut pas faire de mal, mais une exposition répétée peut irriter la peau. Par conséquent, portez des gants lorsque vous travaillez avec.
Une trousse de premiers secours bien fournie peut s’avérer très utile. Que vous vous coupiez en taillant, que vous vous brûliez sur une lampe ou que vous vous cogniez la tête dans un espace restreint, elle vous sauvera la mise. Ne supposez pas qu’un type de blessure ne se produira pas. Achetez-en une bien remplie et vous serez couvert.
Ne soyez jamais paresseux. Vérifiez bien tous les éléments à chaque fois que vous partez pour vous assurer que rien de terrible ne se produira en votre absence. Pensez-y : êtes-vous sûr d’avoir fermé les robinets ? Un coup d’œil rapide est bien plus préférable à une inondation ou un incendie domestique. Vérifiez toujours deux fois !
Un espace sale n’est pas une option viable. Les matières végétales en décomposition, l’eau stagnante et les espaces restreints sont les terrains propices pour bon nombre de choses indésirables. Que ce soient des araignées, des champignons ou des acariens, un espace sale accroît les risques pour vos plants. Si la culture de cannabis est à prendre au sérieux selon vous, la propreté en fait pleinement partie. Nettoyer entre les cultures n’est pas suffisant. Un entretien régulier de l’espace est nécessaire de fond en comble.
Nettoyer un espace de culture nécessite un peu d’huile de coude, mais ce n’est pas la mer à boire. L’effort fourni est largement compensé par l’effort gaspillé si votre récolte est détruite par un problème lié à la saleté.
Débuter avec un espace propre est primordial. Si des nuisibles sont présents avant de commencer, votre culture est vouée à l’échec. Rendez-vous service et frottez bien tous les recoins de la pièce pour que tout brille. Il est bon de passer sur tous les recoins avec un produit efficace comme du vinaigre ou de la javel jusqu’à avoir l’impression d’être dans l’endroit le moins accueillant au monde !
N’allez pas croire qu’une seule grosse session nettoyage suffira. C’est à répéter tous les jours. Si vous trouvez de petites flaques d’eau, séchez-les. Les feuilles mortes et la matière végétale en décomposition sont aussi des terrains propices à l’accueil de nuisibles. Trouvez-les et retirez-les immédiatement. Passez un coup une fois par jour dans votre espace pour vous assurer que tout est propre et va le rester.
Entre deux cultures, un bon gros nettoyage de printemps est de mise. Nettoyez l’intégralité de l’espace et éteignez le courant : on ne voudrait pas humidifier les mauvaises choses. Si vous avez un extracteur, pensez à le laisser tourner pour retirer les vapeurs nocives. Sortez tous les équipements portables (pots, conteneurs, etc.), et nettoyez-les de fond en comble avec un bon bain et un coup de javel pour éliminer tout élément indésirable.
Similairement, nettoyez chaque recoin de l’espace. Chaque plinthe ou latte ou couture de la tente. Nettoyez tout jusqu’à avoir l’impression d’être dans un endroit neuf à l’odeur bien aseptisée. Assurez-vous que tous vos produits se sont bien évaporés avant d’introduire une nouvelle culture et portez des vêtements de protection adéquats lors du nettoyage.
Si vous n’avez pas eu de chance et que vous avez fait face à une infestation de nuisibles, car oui cela peut arriver de temps en temps, et ce même lorsque l’on est vigilant, vous devez absolument nettoyer comme jamais auparavant. Une fois que certaines choses indésirables se sont bien ancrées, elles peuvent être irréellement résistantes. Cela va sans dire qu’il faut faire disparaître toutes les choses organiques de votre espace comme la terre, la fibre de coco, etc.
Pour le reste, la tente, les lampes, le système de ventilation, les pots, etc. doivent simplement être bien nettoyés et assainis. Allez fouiller les moindres recoins et fissures des éléments, car ce sont les endroits préférés des spores où s’accrocher jusqu’à la prochaine culture. La javel ou le peroxyde d’hydrogène devraient suffire à éliminer les nuisibles. Après votre session c’est du propre, ventilez bien l’espace.
Ci-dessous, vous trouverez des astuces simples pour maintenir un espace propre et accueillant de la graine à la récolte. Bien qu’il soit primordial de lancer sa culture dans un endroit propre, il est tout aussi important de maintenir cet état du début à la fin. Une fois qu’un nuisible est entré, s’en débarrasser peut-être un vrai cauchemar.
Vous pouvez faire autant d’efforts que nécessaires pour garder un espace propre, mais si vous ramenez vous-même les nuisibles de l’extérieur, ce sera du temps perdu. Si possible, ayez à disposition des vêtements propres et dédiés à cette tâche et cet espace quand vous y entrez. Pensez aussi à couvrir vos cheveux et à porter une paire de gants stérilisés lorsque vous manipulez quoi que ce soit.
Nettoyez toujours votre équipement avant de l’utiliser. Si vous commencez à tailler un plant avec une paire de cisailles contaminée, vous allez faire davantage dégâts que de bienfaits. Pareil pour vos pots qui sortent tout juste de leur emballage : passez-les à la javel avant pour être sûrs qu’ils soient vraiment parfaitement propres.
Organiser vos pots vous aidera sur le long terme. Non seulement une meilleure exploitation de l’espace accroît l’efficacité de votre éclairage, mais des plants bien organisés permettent d’avoir un environnement plus rangé et sain. Conservez un plateau sous vos pots pour un meilleur drainage et éviter les flaques au sol.
Ne laissez pas d’eau s’accumuler. C’est un terrain propice au développement de pathogènes, et ce surtout dans un environnement chaud comme celui de votre espace.
Une taille régulière des plants a deux avantages distincts. D’abord, retirer les matières mortes réduit le risque d’une infestation, et une taille efficace réduit aussi la compétition entre les pousses et donc, l’étirement du plant.
Une couche supérieure de terre solide peut sous-entendre un mauvais équilibre des nutriments. Vérifiez votre terre de temps en temps pour l’apparition d’une couche externe dure. Cela empêche une aération adéquate, et cela va affecter la santé du sol et du plant. C’est l’environnement dans lequel la partie la plus délicate de vos plants (le système racinaire) vit, alors autant avoir une zone propre et saine !
Passez régulièrement le balai et la serpillère. Que ce soit pour éviter de trébucher, les infestations ou un incendie, un coup de balai rapide vous évitera beaucoup de désastres potentiels, et en plus, ça donne une chouette apparence à votre espace.
Nettoyez régulièrement vos installations. Les conduits et les pompes bouchées empêcheront l’eau d’accéder à vos plants en quantité suffisante et cela pourrait devenir un terrain d’accueil pour les nuisibles. Pareillement, la poussière peut s’accumuler dans le système de ventilation et le bloquer. Un nettoyage et une inspection récurrente de votre espace sont nécessaires pour obtenir une récolte gratifiante et sans tracas.
Aujourd’hui, il est obligatoire qu’on fasse tous un effort pour préserver l’environnement. Cultiver du cannabis est une activité qui nécessite beaucoup d’énergie et de ressources, ce pour quoi il est possible de faire certaines choses pour rendre cela plus écolo.
L’éclairage LED utilise bien moins d’énergie que d’autres sources. De ce fait, si vous souhaitez réduire votre empreinte carbone, c’est une bonne solution. Cela vous aidera aussi : un usage énergétique réduit sera forcément moins coûteux sur la facture et l’émission réduite de chaleur sous-entend une culture plus souple et moins risquée.
La technologie de production combinée de chaleur et d’électricité permet de capter la chaleur émise par les éléments de votre culture et de l’utiliser pour chauffer de l’eau, par exemple. Bien qu’elle puisse être coûteuse à mettre en place, après quelques années, elle vous remboursera grâce à l’énergie économisée, et le reste sera le retour indéfini sur votre investissement.
Un système d’IA automatisé peut tout régler avec précision, de l’éclairage à l’humidité. Cela signifie que seule la quantité d’énergie nécessaire est utilisée, et pas un watt de plus. Non seulement cela est bénéfique pour l’environnement, mais en gérant votre espace de culture à un niveau aussi précis, vos plants bénéficieront du meilleur environnement de culture et cela se traduira par des rendements meilleurs et plus conséquents.
Dans la mesure du possible, l’exploitation de la lumière naturelle permet d’économiser de l’argent et de préserver l’environnement. Si vous pouvez éteindre vos lumières et faire profiter vos plantes d’une bonne dose de vraie lumière du soleil pendant la journée, votre herbe et la planète vous en remercieront.
L’utilisation d’un système d’énergie renouvelable sera beaucoup plus écologique. Si vous le pouvez, il peut être intéressant de l’installer sur votre propriété et au fil du temps, l’énergie deviendra gratuite. Sinon, il y a un nombre croissant de fournisseurs d’énergie qui fournissent de l’énergie à partir de sources renouvelables, et ils sont souvent moins chers. Que vous cultiviez du cannabis ou non, le passage à l’énergie verte est une bonne décision.
Utilisez les saisons à votre avantage. En hiver et en automne, n’utilisez pas un système de climatisation gourmand en énergie pour refroidir votre espace de culture. Pompez simplement de l’air frais de l’extérieur. Il est bon de noter que si vous prévoyez de faire cela, il peut être utile d’investir dans un filtre afin d’éviter l’introduction involontaire de parasites indésirables.
En optimisant correctement la circulation de l’air dans votre culture, vous la rendrez beaucoup plus efficace. Elle la gardera plus fraîche, empêchera l’épuisement du CO₂ et régulera l’humidité. Tout cela signifie que les autres équipements doivent moins tourner, et donc consommer moins d’énergie.
Tirez le meilleur parti de l’eau dont vous disposez déjà. Si vous avez un endroit où stocker un réservoir d’eau, faites-le et utilisez l’eau de pluie autant que possible.
En utilisant le dessalement et la purification par osmose inverse, vous pouvez réutiliser l’eau de votre culture. L’eau qui s’infiltre dans votre bac de récupération n’est pas de l’eau perdue. Gérée correctement, l’utilisation de l’eau dans votre culture peut être très efficace.
Bien qu’étant des substances organiques, la laine de roche, la tourbe et l’argile ne sont pas respectueuses de l’environnement. Difficiles à réutiliser et gourmandes en énergie, il existe des alternatives plus vertes qui font tout aussi bien, sinon mieux, le travail.
Envisagez d’utiliser des fibres de chanvre ou de la fibre de coco à la place. Non seulement elles peuvent être réutilisées, mais si elles sont jetées, elles se biodégraderont efficacement et ne laisseront rien de dangereux dans leur sillage. Et puis, faire pousser de la weed dans un substrat végétal c’est cool, non ?
Lorsque vous taillez et étêtez, pensez aux déchets. Ne vous contentez pas de les jeter à la poubelle. Si possible, mettez tous les déchets organiques dans un bac à compost pour qu’ils puissent retourner dans le sol et nourrir quelque chose d’autre un jour.
Pour les autres déchets, comme les plastiques, vérifiez s’ils sont recyclables. S’ils le sont, faites l’effort de les recycler. Vous vous sentirez beaucoup mieux quand vous fumerez votre premier spliff.
Fabriquer ou acheter des engrais et des pesticides biologiques limite l’impact environnemental de votre culture. La planète vous remerciera d’avoir utilisé des alternatives respectueuses de l’environnement, car ces produits se retrouvent dans les égouts et dans le reste du monde.
Si quelqu’un a déjà dit que faire pousser de l’herbe était facile, il mentait. Bien que certaines plantes résistantes et débrouillardes poussent avec peu ou pas d’entretien, obtenir des résultats valables demande beaucoup d’efforts. Mais ne vous laissez pas décourager : chaque goutte de sueur que vous versez tout au long du processus de culture rendra vos premières inhalations encore plus savoureuses. La satisfaction qui découle d’une culture réussie est difficile à battre !
En suivant les conseils ci-dessus, vous serez en bonne position pour obtenir une récolte exceptionnelle. En utilisant l’espace dont vous disposez, vous pouvez faire en sorte que même un petit placard produise une grande quantité de têtes. Mais, quoi que vous fassiez, assurez-vous de le faire en toute sécurité, car si quelque chose ne va pas, tous ces efforts pourraient être réduits à néant et vous pourriez vous retrouver dans une situation bien pire qu’au départ.
Mais avant tout : amusez-vous. Le processus de culture peut être une joie du début à la fin (avec peut-être quelques périodes de frustration entre les deux).
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