Les Coffeeshops D'Amsterdam : Les 10 Meilleurs Conseils Pour Les Débutants

Vous vous apprêtez à rentrer dans le paradis du cannabis. Mais si vous n'avez jamais été dans un coffeeshop auparavant, vous pouvez vous sentir dépassé au début. Après tout, il y a des dizaines de variété derrière des noms attirants, des space cakes, des joints pré-roulés, des vaporisateurs et, au moment où vous poussez la porte, les fumées flottant dans l'air vous auront déjà un peu ramolli. Voilà pourquoi nous avons réuni 10 conseils dont nous pensons qu'ils vous aideront à tirer le meilleur de votre découverte des coffeeshops.

1. Regardez bien le menu et posez des questions !

Amnesia Haze, Diamond Girl, Casey Jones, Apple Jack oru White Widow? C'est vrai, le choix est difficile. Mais ne vous désespérez pas : demandez. Derrière ces jolis noms se cachent des effets bien distincts. Certains sont plus énergétiques, d'autres plus sédatifs. Le « dealer » derrière le comptoir devrait connaître sa sélection et pouvoir vous donner un bon conseil. Le mieux est de décrire l'effet que vous recherchez.

2. Restez sur des hybrides de Sativa en attendant de trouver vos repères

Les variétés Sativa provoquent en général un effet plus élévateur, énergétique et cérébral, à l'opposé de l'effet plus lourd sur le physique de certains variétés Indica. Si vous voulez rester actif et sociable, tout en étant détendu et défoncé, vous ne pouvez pas vous tromper en restant sur une bonne variété Sativa. Les hybrides de Sativa sont particulièrement adaptés pour commencer, ils offrent le meilleur des variétés Sativa et Indica.

Attention : l'herbe hollandaise est connue pour être puissante. Suivant ce que vous avez l'habitude de fumer, ça peut facilement être le double en puissance. Rien de grave, allez-y doucement.

3. Ne tombez pas dans les pièges à touristes

Beaucoup de coffeshops du centre ville sont simplement hors de prix. Si vous êtes en ville pour plus que quelques heures, faites un tour en tramway en dehors de la zone Dam. De plus petits coffeeshops, moins connus, proposent une herbe aussi bonne, mais sans l'effet Dam sur le prix.

4. Consommez bio !

Malheureusement, beaucoup de cultivateurs à utiliser d'horribles produits chimiques pour protéger leurs cultures. Les pesticides, fongicides et engrais chimiques sont peut-être bons pour le rendement du producteur, mais pas pour vous, le consommateur.

Pour répondre à la demande du public, beaucoup de coffeeshops ont commencé à proposer une sélection d'herbe bio. Demandez donc à la personne derrière le comptoir. Idéalement, bio signifie que le cannabis a poussé dans de la terre, et qu'il n'a pas reçu de pesticides chimiques.

5. Tabac ?

Les joints pré-roulés sont idéaux si vous ne voulez pas vous ennuyer à rouler vous-même, mais certains considèrent ça comme un sacrilège. De toutes façons, la plupart des joints pré-roulés le sont avec du tabac. Si vous n'aimez pas le tabac, choisissez des joints purs.

La plupart des hollandais aiment consommer leur cannabis avec du tabac, mais cette coutume n'est pas partagée par tous les pays. Aux États-Unis, la plupart préfèrent des joints « purs ».

6. N'achetez pas trop

La tentation est grande, mais considérez d'abord combien de temps vous allez rester à Amsterdam. Si c'est seulement un jour ou deux et que vous ne pouvez pas ramener d'herbe avec vous, il vaut mieux n'en acheter qu'une petite quantité.

L'herbe hollandaise est forte et elle durera longtemps. Vous pouvez toujours en racheter plus, mais vous ne voulez vraiment pas avoir à en jeter sur le chemin de l'aéroport.

7. Regardez les vaporisateurs et les aliments au cannabis

Le cannabis ne fait pas que se fumer. En plus des bangs, il y a deux choses sympa à considérer : les space cakes et les vaporisateurs.

Les space cakes sont en général des brownies avec du cannabis cuit. Comme plus de THC est absorbé par l'estomac que par les poumons, les space cakes peuvent vraiment vous clouer au sol. De plus, comme la nourriture doit d'abord être digérée, le cannabis met plus longtemps à arriver dans votre organisme, parfois jusqu'à 45 minutes. Ne continuez pas à manger si le premier gâteau n'a pas encore fait effet : possiblement, vous le regretterez.

Certains coffeeshops proposent des vaporisateurs à la location. Un vaporisateur chauffe l'herbe jusqu'au point ou le THC et les autres cannabinoïdes sont transformés en vapeurs sans même brûler l'herbe. C'est un effet bien plus propre, qui vous laisse moins la tête dans les nuages.

8. Les variétés de cannabis ne sont en général pas des exclusivités

C'est très rare qu'un coffeeshop ait l'exclusivité d'une variété de cannabis. En général, la plupart des variétés, dont les favorites intemporelles comme White Widow et Amnesia Haze sont vendues par presque tous les coffeeshops. Ceci signifie que si vous n'appréciez pas les prix, l'ambiance ou le service d'un coffeeshop, vous pouvez en essayer un autre. Ce qui nous amène au point suivant.

9. Pas besoin d'acheter du cannabis pour utiliser un coffeeshop.

Vous n'êtes pas obligé d'acheter du cannabis dans tous les coffeeshops que vous visitez. Si vous avez acheté une herbe vraiment bonne dans une boutique, vous pouvez toujours aller la fumer dans un autre. Assurez-vous cependant d'acheter une boisson ou de la nourriture dans le suivant : c'est très malpoli d'aller dans un coffeeshop et d'y fumer si vous n'achetez rien du tout.

10. Ne fumez pas sur un estomac vide

Avec tant de divertissements, n'oubliez pas de manger et de boire ! Sur un estomac vide, le cannabis aura un effet bien plus puissant que si vous fumez après un repas. De plus, le cannabis peut abaisser le niveau de sucre dans le sang, ce qui peut vous fatiguer si vous n'avez pas de nouvelles calories pour compenser. Mais comme vous aurez la fringale quoi qu'il arrive, ça sera encore plus amusant d'explorer la délicieuse cuisine hollandaise. C'est presque comme si la cuisine hollandaise avait été faite pour les fumeurs de joints.

Luke Sumpter

Titulaire d’une License en sciences de la santé clinique et passionné par la culture des plantes, Luke Sumpter travaille depuis sept ans en tant que journaliste professionnel et auteur à l’intersection du cannabis et de la science.

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